Kenya : La filière thé exporte moins

La dernière édition du Commodity Markets Outlook de la Banque mondiale l’avait prédit : dans la foulée de la crise sanitaire du coronavirus, les prix de vente du thé ont piqué du nez partout, en raison de la faiblesse de la demande mondiale. Un constat sans appel que les derniers chiffres en provenance du Kenya, premier exportateur mondial de thé noir, confirment. Selon les données publiées le 10 juillet par le Tea Directorate, le régulateur kényan de la filière, les recettes générées par les exportations nationales de thé ont chuté de 1,3 milliard de shillings (13 millions de dollars) au cours des cinq premiers mois de l’année, l’impact négatif de la crise du coronavirus s’étant traduit par une chute du prix moyen du kilo par rapport à la même période de l’année précédente (de 238 shillings à 223 shillings). Quant aux volumes écoulés, le pays a vendu, entre janvier et mai, six millions de kilos de moins qu’au cours de la même période en 2019, a précisé l’agence publique kényane.