Evoquée depuis des décennies, la finalisation du mégaprojet de barrage Grand Inga, sur le fleuve Congo est de nouveau menacée par un énième rebondissement. Membre de l’un des deux consortiums en charge du développement d’Inga III, une extension de l’actuelle infrastructure qui devrait à terme relier les réseaux de la RDC, de la Namibie, de l’Angola, du Botswana et de l’Afrique du Sud, le groupe de BTP espagnol Actividades de Construccion y Servicios (ACS) a indiqué qu’il « ne participera pas à l’exécution du projet », ont révélé les équipes de l’agence d’information Bloomberg, le 20 janvier. En cause, l’existence de tensions entre les deux groupements qui se sont vu confier la construction du barrage Inga III, et révélée dès fin octobre par l’ONG belge Resource Matters et le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), un centre de recherche affilié à l’université de New York. S’il est encore prématuré pour supputer qui remplacera l’opérateur de BTP espagnol, l’hebdomadaire Jeune Afrique croit néanmoins savoir que « des discussions avec des sociétés africaines, européennes et américaines sont en cours, mais à un stade préliminaire ».