En crise, la filière sucre kényane pourrait prochainement se voir offrir un sérieux coup de pouce de la part de l’Etat. Le bureau du président Uhuru Kenyatta a annoncé lundi 24 février que le gouvernement va privatiser plusieurs usines sucrières publiques et augmenter les taxes sur le sucre importé ; autant de mesures destinées à protéger l’industrie locale. La nouvelle intervient peu après qu’une étude sur la relance du secteur, pointant notamment du doigt l’absence d’investissements dans la filière et préconisant plus de taxes sur les importations, ait été transmise aux services de la présidence kényane, a précisé le bureau de Kenyatta. Reste à préciser les détails de ces annonces à venir, aucun élément n’ayant pour l’heure été communiqué.