Initié en 2017 par la Banque africaine de développement (BAD), le programme des Technologies pour l’amélioration de l’agriculture africaine (TAAT), qui a pour objectif de booster la production agricole en Afrique par l’utilisation de technologies existantes, a d’ores et déjà introduit 143 applications utilisables par les exploitants agricoles. Le TAAT s’inscrit lui-même en soutien au programme « Nourrir l’Afrique » et comprend une série de 655 actions devant contribuer à générer 513 millions de tonnes de production alimentaire supplémentaire et sortir 250 millions d’Africains de la pauvreté d’ici à 2025. 27 pays ont manifesté un intérêt pour l’initiative TAAT au cours de la première année, pour introduire des technologies supposées améliorer la production de denrées telles que le manioc, les haricots, la patate douce, le maïs, le mil, le sorgho, le riz, l’arachide et le blé. La BAD entend investir en tout plus de 24 milliards US$ au cours des dix prochaines années pour sa stratégie globale « Nourrir l’Afrique ».